Le neuf moins cher que l’ancien ?

Le neuf moins cher que l’ancien ?

Par Groupe Logisneuf, le 08/03/2010 00:00
Après avoir fait le choix de devenir propriétaire, encore faut-il savoir quel type de bien immobilier acheter : neuf ou ancien ? Chacun fera bien sûr son choix en fonction de ses goûts.

Après avoir fait le choix de devenir propriétaire, encore faut-il savoir quel type de bien immobilier acheter : neuf ou ancien ? Chacun fera bien sûr son choix en fonction de ses goûts.

Un promoteur a choisi de présenter une approche financière de ce choix en établissant une comparaison du coût immobilier sur dix ans. Acquérir un logement neuf permet de bénéficier d’équipements performants (en matière d’isolation thermique et phonique par exemple) et conforme aux normes de sécurité en vigueur. Résultat, à l’achat, un logement neuf est plus cher qu’un bien ancien et la différence de prix pour un même bien peut facilement se compter en dizaines de milliers d’euros.

Mais souvent, l’acquéreur d’un bien immobilier ancien oublie de prendre en compte l’accroissement des travaux à venir, notamment ceux liés à l’énergie et à la sécurité et rendus obligatoires par la loi. « Au coût d’achat d’un logement ancien, s’ajoutent des frais de notaire plus élevés (7 % au lieu de 3 % en moyenne), des frais de « rafraîchissement » des lieux quasi systématiques et, le cas échéant, des frais de travaux inhérents au vieillissement de l’immeuble et de ses installations. Ainsi, un ravalement de façade ou un changement de chaudière représentent-ils un coût non négligeable. Dans un immeuble neuf, ces postes de dépense sont pratiquement inexistants au cours de la première décennie », souligne le promoteur.

Autre indice pour analyser le coût des travaux dans un logement, les diagnostics immobiliers. Les diagnostics actuels concernent notamment la présence de plomb, d’amiante ou de termites dans le logement, l’état des installations de gaz et d’électricité ou encore de la performance énergétique. A partir de 2013, viendra s’ajouter le diagnostic des installations d’assainissement non collectif. « Sauf cas de force majeure (si un danger est avéré), le vendeur n’est pas contraint de réaliser des travaux. L’acquéreur non plus, mais peut-être en fera-t-il tout de même pour améliorer la sécurité de son logement ou pour réduire sa facture d’énergie. La note alourdira, là encore, le prix d’acquisition du logement, relève Bouwfonds Marignan Immobilier. Il paraît donc équitable de rajouter la facture globale de ces travaux au coût d’acquisition du logement ancien pour se faire une idée réelle de son prix ». Et de comparer le résultat avec la différence de prix d’acquisition pour faire le bon choix.

Source : infosimmo.com

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