Déduction des intérêts d'emprunt : élémentaire !

Déduction des intérêts d'emprunt : élémentaire !

Par Groupe Logisneuf, le 05/12/2007 00:00
La guerre des calculettes a commencé pour la soustraction fiscale.

Le projet de loi préparé par le gouvernement afin de favoriser l'accession à la propriété permettra aux emprunteurs de déduire 20% des intérêts de l'emprunt de la somme à payer, au titre de l'imposition sur le revenu. Plafonné à 750 euros pour un célibataire et à 1500 euros pour un couple marié ou pacsé, plus 100 euros par personne à charge (50 euros pour un enfant en garde alternée), ce dispositif s'adresse à tous les emprunteurs pour l'achat d'une résidence principale dans le neuf ou l'ancien dont les prêts ont été contractés à partir du 1er janvier 2003. Il devrait s'échelonner sur cinq ans. « Cette mesure n'aura sans doute qu'un effet limité sur le marché de l'immobilier », estime Philippe Taboret, directeur marketing de CAFPI, « mais l'impact psychologique est important puisque cette mesure induit des bénéfices pour les particuliers. »



La FNAIM se félicite de la mesure en rappelant au passage qu'elle « avait milité en faveur de cet élargissement soutenant qu'une mesure limitée aux seuls primo accédants n'aurait concerné que 2 acquéreurs sur 5, et aurait pu être un frein à la mobilité professionnelle et à la rotation du parc locatif privé. »



Bernard Reynis, Président du Conseil Supérieur du Notariat, est on ne peut plus enthousiaste dans les colonnes du Figaro « depuis quelques jours, j'ai enregistré dans mon propre office notarial, comme chez plusieurs de mes confrères, une reprise des promesses de vente. L'impact psychologique est fort. Le marché semble se réveiller. Cette mesure devrait entraîner une hausse du nombre de transactions, mais probablement pas des prix ». Un vrai coup de maître en résumé.



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