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JO 2024, quel impact pour l’immobilier à Paris ?

JO 2024 : une bonne nouvelle pour l’immobilier parisien ?

Par Groupe Logisneuf, le 25/08/2017 15:08
Mis à jour le 07/11/2022 15:01
Paris organisera les JO en 2024. Les 1eres gagnantes semblent être St Denis et les communes de la 1ere couronne nord...

Le compte à rebours est lancé : on saura le 13 septembre si les Jeux Olympiques de 2024 auront lieu à Paris. Si c’est le cas, le comité de candidature français promet que l’événement profitera à la population et en particulier aux communes du nord de la capitale.


Les Jeux Olympiques : l’événement sportif le plus suivi au monde

Paris 2024 : image du village olympique

  Paris dernière candidate pour 2024

Rome et Budapest avaient déjà déclaré forfait. Los Angeles s’est désistée en août pour l’organisation des JO de 2024, afin de s’assurer le titre de ville hôte en 2028. Le Comité international Olympique (CIO) annoncera officiellement son choix le 13 septembre prochain, mais cela ressemble désormais à une simple formalité.

Un siècle après les derniers Jeux olympiques organisés à Paris, la capitale accueillera donc à nouveau ce rendez-vous international du 2 au 18 août 2024. Des millions de visiteurs, des milliards de téléspectateurs... La compétition représente une vitrine prestigieuse pour Paris et les départements voisins&nbsp: la Seine-Saint-Denis, les Yvelines ou encore le Val d’Oise.

  Doper l’économie locale

Un tel événement représente-t-il un réel levier de développement local ? Le Centre de Droit et d’Économie du Sport (CDES) avance des chiffres séduisants : pour un budget de 6,2 milliards d’euros, payés pour moitié par le CIO, les sponsors et la billetterie, les retombées économiques s’élèveraient à 8,1 milliards.

On espère également la création de 247 000 nouveaux emplois, en particulier dans la construction et le tourisme. Les investissements massifs localisés sur la métropole parisienne devraient en toute logique stimuler la croissance du secteur immobilier. Il faudra en effet construire ou rénover les équipements sportifs nécessaires et assurer une capacité d’hébergement suffisante pour le bon déroulement de l’événement.


Une opportunité pour le nord de Paris

 Un mot d’ordre : reconversion

La liste des 33 sites sportifs retenus pour les épreuves comprend à 95 % des équipements existants ou provisoires.

  • Grand Palais : escrime et taekwondo
  • Stade de France : cérémonies d’ouverture et de clôture, athlétisme
  • Grand Palais : escrime et taekwondov
  • Stade de France : cérémonies d’ouverture et de clôture, athlétisme
  • Stade Roland-Garros : tennis, tennis fauteuil, basket fauteuil, rugby fauteuil
  • Paris Arena I : basketball, judo, basket fauteuil
  • Vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines : cyclisme sur piste
  • Parc des Princes : football
  • Stade Jean-Bouin : rugby à 7
  • Zénith : boxe

Les lieux emblématiques du patrimoine parisien seront également mis à contribution :

  • Grand Palais : escrime et taekwondo
  • Esplanade des Invalides : tir à l’arc
  • Champ de Mars : beach volley et football à 5
  • Aux pieds de la Tour Eiffel et dans la Seine : marathon, triathlon et course en eaux libres
  • Jardins du Château de Versailles : équitation
Paris 2024 : cartes des sites des compétitions

Il reste toutefois à construire 2 nouveaux équipements (Bercy Arena II ainsi qu’un centre aquatique près du Stade de France) et à en adapter d’autres :

A Vaires-sur-Marne (77), des travaux d’aménagement permettront d’accueillir les épreuves d’aviron et de canoë-kayak. Le Bourget (93) recevra le village des medias tandis qu’Aubervilliers se verra doté du centre nautique. Saint Denis (93) en particulier se trouvera au cœur de l’événement puisqu’il accueillera le village olympique, à quelques pas de la cité du cinéma et à 5 minutes à pied du Stade de France. Le quartier Pleyel – Bord de Seine s’apprête donc à faire peau neuve.

Car les organisateurs du projet l’affirment : tous les équipements construits pour la compétition s’inscriront ensuite dans le quotidien des franciliens.

 Saint Denis, Saint-Ouen et l’Île-Saint-Denis grands gagnants

Une fois les jeux terminés, les nouvelles infrastructures (bureaux, hôtels) devront facilement s’adapter à d’autres usages. Certains promoteurs anticipent même la deuxième vie de leurs programmes dès la conception : les 300 000 m² du village olympique à la Plaine Saint Denis seront ainsi reconvertis en un écoquartier comprenant 4 500 logements à destination des étudiants et des familles, des bureaux, des hôtels et des locaux d’activités. Le paysage urbain devrait également bénéficier de cette mise en valeur médiatique. Un mur antibruit le long de l’A86, de nouvelles passerelles ainsi que le réaménagement d’une partie des bords de Seine participeront à une nouvelle qualité de vie pour les riverains.

Cette caractéristique applique une recommandation du comité olympique qui demande désormais aux villes candidates de « répondre aux besoins des populations pour laisser un héritage utile ». Les JO, une opportunité pour les riverains ? Ce fut le cas pour Barcelone qui, depuis 1992, profite d’un front de mer attractif et du quartier Port Olympique.

Mais selon Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, « ces Jeux permettraient surtout d’accélérer une dynamique et des investissements qui sont déjà engagés ».


Grand Paris express : il faut tenir les délais

En effet la candidature aux JO vient renforcer un projet de renouveau urbain lancé dans le cadre de la métropole du Grand Paris. Elle apportera un coup d’accélérateur aux opérations déjà annoncées ou en cours.

Ainsi, le réseau de transport en commun Grand Paris Express se devra d’être opérationnel pour le grand rendez-vous. L’ensemble de la couronne Nord sera desservie par les futures lignes 16 et 17. Dès 2023, trois nouvelles lignes de métro desserviront Saint Denis. La ligne 14 sera prolongée jusqu’à la future gare de Saint-Denis-Pleyel, améliorant les temps de trajets vers Saint-Lazare, Gare du Nord et Châtelet-les-halles. Les 70 000 logements neufs prévus aux alentours des gares du Grand Paris Express bénéficieront ainsi d’un environnement de qualité, transformé en temps et en heure.

La Seine Saint Denis, à la fois site incontournable des JO et secteur prioritaire dans le cadre du programme de travaux de la métropole devrait éveiller l’intérêt des investisseurs.


Quelle conséquence sur les prix immobiliers ?

Faut-il alors s’attendre à une hausse des prix ?

D’après les professionnels de l’immobilier, les prix de vente et les loyers n'augmenteront pas outre mesure, mais s’harmoniseront plutôt. On devrait ainsi constater dans les années à venir un réajustement entre, par exemple, le quartier Pleyel à Saint Denis et les Docks à Saint-Ouen, où l’on observe actuellement un écart de 800 à 1000 €/m². Les nouveaux programmes neufs qui se construiront à Pleyel contribueront à apaiser un marché très tendu.

Inutile donc d’espérer un effet d’aubaine en achetant maintenant pour revendre en 2024. Par contre, l’intérêt d’un achat immobilier dans ces nouveaux quartiers est indéniable. Il portera sur d’autres critères : qualité de vie, proximité des services, attractivité des lieux…

Paris ne devrait pas être la seule ville à tirer bénéfice des Jeux Olympiques. Les grandes villes de province qui organiseront les matches de football (Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, St Etienne, Lyon, Nice) et Marseille, où se dérouleront les compétitions de voiles devraient profiter au moins d’une publicité internationale et d’un afflux touristique hors normes.

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